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En 890, l’abbaye est confiée à l’abbé Bernon (abbé de Gigny). C’est lui qui fonda l’abbaye de Cluny avec l’aide de six moines de Baume-les-Messieurs et six moines de Gigny-sur-Suran.
L’essor de l’abbaye de Baume-les-Messieurs commence au XIe siècle en devenant l’un des principaux monastères du diocèse de Besançon.
C’est au XIIe siècle que l’abbaye prend le titre «d’abbaye impériale», suite à la décision de l’empereur Frédéric Barberousse.
En 1147, Baume-les-Messieurs est soumis à l’autorité de Cluny. C’est à partir de ce moment que son déclin commence.
À la fin de XVIIIe siècle, les derniers moines seront convertis en chanoines séculiers. À la révolution les moines quittent l’abbaye et une partie de celle-ci se privatise.
Cette abbaye bénédictine, qui a suivi l’influence de Cluny, offre aujourd’hui un ensemble architectural impressionnant, dont certains éléments sont typiques du premier art roman jurassien.
L’église abbatiale Saint-Pierre date du XIe siècle et est classée aux Monuments Historiques depuis 1849. L’église est composée d’une nef de 71 mètres de long et de dix travées.
Un retable flamand du XVIe siècle se trouve dans le chœur. Il fut offert par la ville de Gand à l’abbé Guillaume de Poupet. Ce retable est d’une envergure de 5,60 mètres. Remarquablement peint et sculpté, il représente la vie du Christ de sa naissance à la crucifixion.
L’église comprend aussi de nombreuses sculptures funéraires, comme des dalles et des tombeaux des XIIe et XIVe siècles. À titre d’exemple, on peut citer le tombeau de Renard de Bourgogne, comte de Montbéliard, et celui de Jean de Watteville, abbé à Baume-les-Messieurs. Un lot de statues bourguignonnes d’une grande qualité d’exécution y est également présent.