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Attiré très tôt par la musique (enfant il faillit être enlevé par une troupe de bohémiens tant leur musique le fascinait), Rouget de Lisle suivit des études militaires à l’école du génie de Mézières, avant d’intégrer le corps des officiers du Roi.
Il était en garnison à Strasbourg, sur les bords du Rhin, au moment de la déclaration de la guerre à l’Autriche, en avril 1792. Il fréquentait là des cercles littéraires (dont le maire de Strasbourg, Diétrich) qui lui demandèrent de composer un chant pour les troupes qui s’apprêtaient à partir au combat. Rentré chez lui, il composa dans la nuit du 24 avril 1792, le «Chant de guerre pour l’armée du Rhin».
Il interpréta le chant devant Dietrich le lendemain et, très vite, l’air et les paroles connurent un grand succès et se répandirent dans toute la France.
C’est le bataillon des fédérés de Marseille qui donna le nom définitif au chant : en entrant dans Paris en l’interprétant le 30 juillet 1792, les parisiens baptisèrent l’hymne : «la Marseillaise».
«La Marseillaise» est devenue définitivement l’hymne national de la France en 1879.
C’est dans le monde entier le chant symbole du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, un symbole de liberté.
À Lons-le-Saunier, on éleva en 1892 une statue pour rendre hommage au génie de Rouget de Lisle. La statue est l’œuvre du sculpteur Bartholdi à qui on doit également le Lion de Belfort et la statue de la Liberté du port de New-York.
Son appartement natal, situé au numéro 24 de la rue du Commerce (rue des Arcades) a été transformé en musée (membre du réseau « Juramusées » et labellisé « Maison des illustres »).
La légende dit que sa mère aurait accouché un jour de marché dans cet appartement prêté. En fait le lieu servait de bureau et de logement au père de Claude Joseph Rouget, avocat au Présidial situé tout à côté.